Qu’est-ce qui vous a séduit dans les outils proposés par Case Law Analytics ?

La détermination de la prestation compensatoire est une question complexe dans les dossiers de divorce car elle intègre des éléments objectifs comme la durée du mariage, les revenus des époux, les droits prévisibles dans la liquidation du régime matrimonial etc.. Mais également des éléments qui nécessitent une appréciation fine de la vie de nos clients tels par exemple les choix professionnels ou patrimoniaux faits en commun ou non par les époux, la parentalité, les accidents de la vie etc..

Pour la partie objectivable, dirons-nous, Case Law Analytics est un outil rapide, permettant une première approche de la situation pour le professionnel mais elle est également un outil pédagogique pour le client qui, à la lecture explicative de son conseil, comprend de suite quels sont les critères décisionnels déterminants pour les juridictions qu’ils soient favorables ou défavorables au client.

Comment intégrez-vous Case Law Analytics dans votre pratique ?

Je commence toujours par essayer d’évaluer la situation et les besoins des clients, avant même de donner un chiffrage : donc je n’utilise pas Case Law Analytics dès la première heure ! Le chiffrage immédiat est un peu « piégeant » car il est souvent difficile ensuite de revenir sur ce chiffrage avec le justiciable car le chiffre élude bien souvent la question des critères à prendre en compte.

Je m’attache donc d’abord à avoir un entretien détaillé avec le client ce qui me permet de recueillir des informations essentielles mais également de saisir comment la prestation compensatoire est appréhendée par mon/ma client (e) qu’il soit le ou la créancier/créancière ou le /la débiteur/débitrice de la prestation compensatoire. Ce travail d’approche est, à mon sens, un préalable essentiel.

Ce n’est qu’une fois ce travail réalisé que je passe au chiffrage en utilisant Case Law Analytics ; cet outil vient en appui des explications données au client et permet de confirmer ou d’infirmer l’appréciation que le client se fait, dans un premier temps, de la prestation compensatoire ; il permet d’appréhender avec le client les différences d’analyse tout en soulignant l’importance de certains critères auprès du client et ainsi de l’aider à rechercher avec lui les éléments essentiels à la défense de son dossier.

En résumé Case Law Analytics permet un vrai travail collaboratif avec le client et favorise à mon sens la relation avocat/client.

Il me permet également d’argumenter dans une négociation auprès de la partie
adverse en soulignant les critères prédominants, tout en ayant une idée claire des éléments moins favorables.

L’aléa judiciaire est aussi mieux maîtrisé.

Pourquoi recommanderiez-vous son utilisation à vos consœurs et confrères ?

Cet outil permet, à la fois, de travailler la relation client et par conséquent de
valoriser la prestation de l’avocat, mais aussi, de sécuriser le dossier en ce qui
concerne le risque judiciaire.

Comment décririez-vous le module "prestation compensatoire" de Case Law Analytics en une phrase ?

Une aide à la décision, un facilitateur de communication, un outil de valorisation des prestations de l’avocat...